La pluie
- Valérie
- 31 janv. 2016
- 1 min de lecture
et pour le dernier jour du défi, petite touche personnelle, dans un décor minéral, où tout est à créer, un chaos à assembler selon l'humeur du jour et surtout n'oublions pas de danser...
ode à...
La pluie n'est grise que dans le coeur des hommes qui ont perdu l'essence Dans la fluidité de tes mouvements fais pénétrer l'air chaloupé d'une ère nouvelle La joie se découvre dans les ciels glacés où la lune fend l'immensité d'une ligne si mince qu'on songe ému à sa gracieuse rondeur Elle se déploie dans un effleurement quand on laisse le doigt savourer de sa pulpe les frissons de l'aimé Elle vibre dans la mousse qui caresse le pas qui s'ancre émerveillé Ton corps se fait pilier flagrance émanation Tu irradies l'espace devient une onde galvanisante une plaine sans accents un sous bois duveteux un océan scabreux où les framboises miroitent cachées aux yeux avides et gardent leurs attraits pour qui sait voir l'infime le saisir à plein coeur même sous les pierres fendues les viles sinuosités les âcres échappées Chaque pas se pose sans doutes dans l'entrelac des choix les dimensions s'entrevêchent discrètement s'entretouchent pour tisser des univers liquides sélectifs luxuriants intenses
Valérie KETELS

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